Ces derniers temps il est devenu difficile de pouvoir sortir de chez soi en après-midi à cause du mercure qui avoisine les 40°c. Pour tenir tête à la canicule, certains élus, particulièrement Christophe Gourgeon, aimeraient pouvoir créer des piscines dans le Rhône et la Saône, affirmant que la qualité de l’eau le permettrait désormais. Alors, est-ce vraiment possible ?
Lyon, une des plus grandes villes de France et seulement quatre piscines
Il est vrai que la ville de Lyon connaît une carence en termes de piscines. Seulement 4 structures permettent aux habitants de pouvoir se baigner toute l’année, et deux piscines-pataugeoires ont été mises en place cette année : une au parc de la Tête d’Or et une autre dans le parc de Gerland. Des espaces de rafraichissement en plus certes, mais encore trop peu selon certains élus qui aimeraient voir florir de nouveaux endroits de baignades pour les lyonnais et lyonnaises. Ces installations coûteraient dix fois moins cher qu’une piscine normale et ressembleraient à celles de Paris. De surcroît, cela sécuriserait le périmètre de baignade de certaines personnes qui font déjà trempette dans le Rhône, bien que la pratique soit formellement interdite et passible d’une amende !
Une réponse mitigée
Les deux majorités de la ville prennent en compte cette idée mais parlent d’un sujet prématuré. Elles craignent une dégradation des espaces naturels qui seraient mobilisés pour le projet. Il est vrai que le Rhône et la Saône ont une qualité de l’eau plutôt bonne, bien qu’ils renferment tous deux une centaine de pesticides ! De fait, cela nécessite encore quelques études poussées et tests sanitaires pour affirmer qu’il est possible de s’atteler à des pratiques aquatiques dans nos deux confluents favoris.