La résolution d’un débat
Finie la guerre de l’origine du tacos français entre Grenoble et Lyon ! Depuis de nombreuses années, une véritable compétition opposait les deux villes dans le choix du lieu berceau du tacos ! Selon le très célèbre journal américain The New Yorker, c’est Vaulx-en-Velin qui l’emporte ! Bye bye la voisine iséroise…
La Marinade, restaurant à Villeurbanne a même été élu meilleur Tacos. Décidément, cette invention est une spécialité locale et continue de se perfectionner sur sa terre natale.
Pour animer un débat entre lyonnais et grenoblois, rien ne valait mieux que de lancer sur la table le fameux sujet de l’origine du tacos. Depuis plusieurs décennies, les deux villes d’Auvergne-Rhône-Alpes se disputaient le statut de ville-mère de ce frère lointain du burrito mexicain enrichi en frites et composé d’une galette de blé fourrée à la viande et à la sauce fromagère, indissociable de la recette originelle.
Et c’est bien cette dernière qui a mis la puce à l’oreille (ou l’eau à la bouche ?) du magazine américain : selon leur enquête, « l’origine exacte du tacos à la française […] verrait son apparition à l’orée du 21è siècle dans les snacks de la région Rhône-Alpes »*.
L’origine du tacos à Vaulx-en-Velin
Selon The New Yorker, bien que les restaurants de tacos en tant que tels aient été fondés par le grenoblois Patrick Pelonero avec O’Tacos en 2007, la recette originelle (notamment la sauce fromagère) fut cependant créée en 1993 par le restaurateur Salah Felfoul dans son snack Pizza Express situé auparavant à côté de l’ancien Lidl de la Grappinière, à Vaulx-en-Velin. Prends ça, Grenoble !
Mais l’article ne s’arrête pas là et propose une analyse complète de l’ampleur que ce plat de fastfood a pris depuis son invention. Aujourd’hui il a détrôné le célèbre Kebab, il est partout en France, et a gagné une place importante dans le cœur des Français. Gratiné, en version végétarienne, ce met consommé principalement par une tranche d’âge jeune n’a pas fini d’être dérivé pour le plaisir de tous.
*Traduit de l’anglais.
Photo de couverture : Shutterstock.