Un petit pas pour la France, un grand pas pour la Femme (ou toute personne menstruée) ! En effet, la France s’engage enfin dans la lutte contre la précarité menstruelle. Elle devient le second pays à adopter la gratuité des protections périodiques pour les étudiant.e.s, juste après l’Écosse. Une nouvelle inspirante à l’approche de la Journée Internationale des Droits des Femmes, le 8 mars.
La précarité menstruelle, késako ? Si le terme vous est familier, c’est normal, car il s’agit d’un sujet dernièrement enfin un peu abordé. D’ailleurs, sur les réseaux sociaux, vous avez très probablement vu passer ce post, devenu viral :
L’influençeuse, entrepreneuse et étudiante en Sciences Politiques Louise (@mybetterself) publiait cette photo sur son compte Instagram en s’insurgeant contre la précarité menstruelle. Car la difficulté ou le manque d’accès des personnes réglées aux protections hygiéniques par pauvreté est une réalité. Dans le monde,cette situation touche environ 500 millions de personnes.
5 360€, c’est ce qu’une femme dépense en moyenne dans une vie pour ses protections hygiéniques. Un coût non négligeable, car loin d’être accessible à tous/toutes. Depuis maintenant plusieurs années, la démocratisation est au coeur du débat.
Et c’est grâce à des initiatives de sensibilisation et de mobilisation comme celle de Louise et de nombreuses associations féministes, que la gratuité des protections hygiéniques sera bientôt une réalité dans les universités françaises.
Hier, mardi 23 février, Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement Supérieur, s’est engagée sur ce point : dès la rentrée 2021, les protections périodiques seront gratuites dans les universités. « C’est une question de dignité », a-t’elle affirmé.
D’ici là, les résidences CROUS et infirmeries des universités seront équipées progressivement de distributeurs gratuits de protections hygiéniques écoresponsables, l’objectif étant un total de 1500 distributeurs, jusqu’à une gratuité complète à la rentrée.
© Photo de couverture : Unsplash