Jeudi dernier, la ville de Lyon adoptait une convention de trois ans avec l’aéroport de Lyon. Le principe : prendre en charge les animaux (exotiques ou non) saisis par les douanes aux frontières afin de protéger les espèces les plus rares. On vous explique !
Les animaux exotiques aux frontières
Si cela peut paraître étonnant pour le commun des mortels, il faut savoir que les aéroports sont souvent des lieux dans lesquels on retrouve tout un tas de choses étranges (et illégales). De la drogue et des armes, bien sûr, mais aussi… Des animaux exotiques, que les propriétaires en situation d’illégalité tentent de cacher tant bien que mal. C’est le cas de l’aéroport de Lyon Saint-Exupery, dont les équipes ont notamment retrouvé trois tortues mauresques dans les valises d’un passager en provenance de Tunis en novembre 2023.
Qu’advient-il alors de ces pauvres bêtes ? Pour fournir une solution d’urgence à des animaux qu’on ne peut placer aisément en refuge (serpents, oiseaux ou encore tortues), le zoo de la Tête d’Or en prendra soin avant de leur trouver une solution durable.
Certaines conditions s’imposent tout de même avant que les animaux n’intègrent le parc. Ils devront : faire partie de la catégorie des animaux exotiques dont le statut sanitaire est incertain, appartenir à la liste des animaux autorisés dans le zoo de Lyon, ou faire un poids inférieur à 10 kilos.
Tous les animaux répondants à au moins l’un de ces critères seront pris en charge par le personnel dans l’espace quarantaine sanitaire du zoo. Malgré les polémiques qui entourent le parc zoologique de la Tête d’Or à Lyon, son utilité dans la préservation et le bien-être des espèces rares semble cette fois incontestable…