Relier les Gones à Sainté en 15 minutes dès 2025 ? C’est le pari un peu fou de la start-up française Spacetrain, spécialisée dans l’ingénierie de transport. Ses navettes propulsées à l’hydrogène – en cours de prototype – atteignant la vitesse de 500 km/h pourraient accueillir jusqu’à 250 passagers par voyage, avec une fréquence d’un trajet toutes les 5 minutes. Dans une période – et une municipalité – soucieuse de la préservation de l’environnement, ces aérotrains seraient-ils la solution peu polluante efficace pour notre futur ?
Il faut dire que la technologie de l’aérotrain n’a rien de bien nouvelle : dès les années 1970, l’aérotrain s’imposait déjà comme le concurrent phare des trains TGV en France. Mais ces derniers prendront presque immédiatement le monopole. Des décennies plus tard, la start-up française Spacetrain (basée à Paris) renouvèle l’intérêt pour ce mode de transport mêlant la technologie du monorail et la transportation sur coussins d’air. Dans la ligne de mire de l’entreprise : des trajectoires précises entre métropoles à l’attractivité économique forte, comme la ligne Lyon – Saint-Étienne.
Rendre la synergie plus forte entre les deux pôles économiques que sont la Métropole de Lyon et Saint-Étienne Métropole semble clairement convaincre Spacetrain d’y implanter sa propre ligne de monorail. Ce projet permettrait aux lyonnais et aux stéphanois une connexion plus rapide entre les deux villes (15 minutes pour l’aérotrain contre un peu moins d’1h en train chez la SNCF). Les premiers essais, prévus dans un premier temps dès cette année, verront-ils une nouvelle révolution à l’heure du développement massif des métros, trams et téléphérique à Lyon ? Affaire à suivre…
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Photo de couverture : Spacetrain / Shutterstock.